Fondation Luma Arles - été 2025
- idzia13200
- il y a 2 jours
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📍Fondation Luma, Arles
▪️ Installation iDzia : le son, la vidéo, l'audiovisuel
Un été d’art contemporain s’ouvre à la Fondation Luma Arles, haut lieu de la création artistique et de la réflexion contemporaine en plein cœur du Parc des Ateliers. Ce site, continue d’affirmer son rôle de plateforme interdisciplinaire où se croisent art, science, écologie et architecture. Cet été 2025, la programmation propose une immersion dans des œuvres puissantes, conçues par des artistes de renommée internationale, qui interrogent notre monde à travers des récits visuels, sonores et environnementaux. À la Grande Halle, l’artiste égyptien Wael Shawky présente « Je suis les hymnes », une installation monumentale qui mêle performance, chant, vidéo et récit historique. Il y explore les liens entre identité, mémoire collective et mythologie politique à travers une mise en scène saisissante, où se déploient chœurs, figures costumées et images symboliques inspirées de l’histoire du Moyen-Orient. L’œuvre, à la fois théâtrale et introspective, invite à repenser les récits dominants. Dans le Magasin Électrique, le paysagiste belge Bas Smets propose « Climats du paysage », une exposition qui questionne notre rapport au climat, à l’eau, à la lumière et à la transformation des territoires. Par des maquettes, films, cartes et dispositifs interactifs, il dévoile les mécanismes naturels qui façonnent nos environnements et propose une lecture sensible du paysage, en écho au parc paysager de Luma qu’il a conçu lui-même. Dans la Mécanique Générale, l’artiste singapourien Ho Tzu Nyen présente « Contes étranges », un voyage visuel et sonore au sein de récits hybrides entre légendes asiatiques, fictions spéculatives et mémoire fantomatique. Par l’usage d’animations 3D, de vidéos immersives et de récits décalés, il interroge la manière dont les histoires façonnent notre perception du réel et de l’imaginaire. D’autres artistes majeurs complètent cette programmation exigeante. Dans la Tour, Peter Fischli expose « People, Planet, Profit », une série d’installations ironiques et critiques sur les logiques capitalistes contemporaines et leurs effets sur la planète. Photographe emblématique de la scène queer new-yorkaise, David Armstrong est également mis à l’honneur à travers une rétrospective sensible de son travail, où se mêlent portraits intimistes, scènes urbaines et douce mélancolie. L’ensemble du site de Luma – des anciens ateliers réhabilités aux galeries de la Tour, en passant par les jardins et installations en plein air – devient un espace de déambulation artistique où chaque recoin recèle une œuvre, une idée ou une émotion. Cette programmation estivale, à la fois ambitieuse et accessible, fait de Luma un lieu vivant, en perpétuel dialogue avec son époque et son territoire. Ouvert tous les jours durant l’été, entrée gratuite sur réservation.
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